BINUS TOGO, l'art de la négociation

Les jeunes disposent de créativité, de potentiels et de capacité nécessaire pour changer leurs vies, leur environnement proche, leurs sociétés, ainsi que le reste du monde. Selon le rapport sur la croissance démographique publié en 2019, ils (les jeunes de moins de 25 ans) représentent 62% de la population sub-saharienne, contre 44% dans l’ensemble des pays en développement et 27% dans les pays développés. Dans le contexte de la globalisation, qui est aussi celui de migrations et de l’urbanisation en pleine essor, dont les jeunes sont au centre, les défis de la préservation des identités culturelles et de la promotion du dialogue social, des normes dans le fonctionnement des sociétés, de l’emploi & insertion professionnelle des jeunes, de la sécurité, du développement collectif durable etc., revêtent une nécessité et une urgence nouvelle. L’adhésion des jeunes à la vie socioculturelle, permet une meilleure compréhension de sa propre culture/identité et de celle des autres, ce qui leur ouvre des horizons plus vastes, renforce leur capacité de résolution pacifique des conflits et favorise le respect de la diversité culturelle. Eu égard à ces avantages, il convient d’encourager leur pleine participation au dialogue interculturel qui non seulement, les engage dans une démarche de tolérance et de cohésion sociale, mais aussi augmente leur implication et contribution au développement de leur communauté, ainsi que leur engagement dans la lutte contre la pauvreté et les inégalités sociales, de même que les défis conflictuels et sécuritaires qui touchent davantage les communautés/pays. A cette fin, l’Académie Bilimon s’est engagée à accompagner les jeunes à travers des séries d’actions comme la Rencontre internationale de formation des jeunes sur la « global citizenship » (citoyenneté globale) . Elle se veut être un cadre d’éducation et de formation civique et citoyenne dont les objectifs visent à renforcer l’intégration des jeunes sur les enjeux du développement collectif durable et les accompagner dans la promotion de la démocratie globale (« Achille Mbembe, dans « politique de l’inimité »), en devenant des acteurs*trices qui incarnent ces valeurs, à travers une déconstruction des complexes de « supériorité et d’infériorité » encouragés par le passé esclavagiste et colonial de l’humanité.